Pucon, entre bains chauds et fesses froides

On commence par une après midi aux thermes. Le principe est de passer de bains en bains de différentes températures et de ne rien faire, tout ca dans un décors naturel. Pépères.

Après cette dure journée on se fait une soirée dans l'hostel au milieu d'americains qui n'aiment pas la France. Le contact a un peu de mal à passer...

Le lendemain, on fait un tour dans la ville, on découvre le marché aux fleurs, de loin les couleurs sont magnifiques mais en s'approchant on s'appercoit que les fleurs sont... des fausses. Sinon Pucon est une petite ville bien sympa pour les vacances avec deux plages, des gens tranquilles, pas de stress.
On continue notre journée par une sortie aux Ojos de Caburgua, c'est un alignement de petites cascade avec une eau très claire. C'était tout mignon mais on pensait pouvoir se balader toute l'après midi et en 30 min on a fait le tour. On a été obligé de se poser prendre une bière sous le couché du soleil. Que la vie est dure.



Pour finir notre séjour à Pucon, un passage obligatoire est l'ascension du Volcan Villarica (toujours en activité).
Le tout commence la veille avec l'essayage de l'équipement complet pour affronter les neiges éternelles. Enormes chaussures, casque, pantalon d'éboueurs, piolet... on vous laisse admirer les photos.

Le lendemain matin on se réveille donc aux horores, toute fraiche pour une longue journée.
Le départ se passe tranquillou dans un télésiège (un vieux trus sans barrière de sécurité).

C'est la que les choses sérieuses commencent, après un bref débrifing de ce qu'il faut faire ou ne pas faire en cas de chute nous voilà tous (une dizaine de touristes pour trois guides) en file indienne à avancer tranquillou, au milieu de la neige éternelle.
Ca faisait un peu pélerinage vu le nombre de personnes qui montaient mais au moins on avait de bonnes traces et on ne s'enfoncait pas trop.
Vers le milieu grace à Marion qui voyait des étoiles un peu partout (le soleil était déjà levé) on a eu un guide fort charmant pour toutes les deux. Et devinez quoi, ce guide voulait habiter à Grenoble!!! Pipot ou pas, il connaissait Grenoble ce qui est assez rare.
Tant bien que mal on arrive à monter jusqu'en haut. 1100 m de dénivelé dans la neige, on en a un peu chié quand même.
Le sommet est assez extraordinaire, on peut voir l'interieur du cratère ainsi que la fumée qui en ressort. La vue sur toute la vallée est grandiose.

On finit en beauté avec la descente sur les fesses. De grands toboggans formés par tous les postérieurs gelés qui sont passé par là, nous permettent de prendre pas mal de vitesse. Fous rires assurés. Encore mieux que la luge.

Le soir après une bonne douche chaude on se pose dans les hamacs à côté de la piscine de notre auberge.